Les pressions de la « Fédération Palestinienne de Football et du BDS ont donc payé. L’Argentine de Léo Messi ne viendra pas effectuer son dernier match de préparation au mondial en Israël. Au grand regret des fans de football israéliens qui salivaient déjà de voir évoluer leur idole sur la pelouse du Stade Teddy Kolek de Jérusalem. Un match entre football et diplomatie perdu d’avance.
Israël Argentine à guichet fermé
20 000 billets s’étaient écoulés en quelques heures seulement. Tous les fans de fooball en général, de Lionel Messi en particulier avaient sauté sur l’occasion de voir une équipe d’argentine composée de stars du football mondial affronter la sélection israélienne à domicile. Le match n’aura pourtant pas lieu. Initialement prévu à Haïfa, sa délocalisation à Jérusalem a entrainé une levée de bouclier des palestiniens, farouchement opposés à la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de l’état hébreu.
Campagne anti-Messi vs fair play
Le sélectionneur de l’équipe d’Argentine, Jorge Faurie a indiqué que « la campagne » de pression orchestrée par la fédération palestinienne « devenue virale dans les médias, (les) menaces aux joueurs, (les) maillots avec du sang, (les) menaces à des proches » ont fortement contribué à la décision de la fédération de footbal Argentin d’annuler la tenue de ce match en Israël.
L’ambassade d’Israël en Argentine réagit
« L’ambassade d’Israël communique avec regret la suspension du match entre les sélections d’Israël et d’Argentine« , et pointe du doigt «les menaces et provocations dirigées contre Lionel Messi, qui ont logiquement suscité la crainte de ses pairs». La chancellerie israélienne souligne néanmoins «l’amitié entre la République argentine et l’Etat d’Israël, qui va fêter ses 70 ans, ne se réduit pas à un match de football. Le pays démocratique et le public pluriel (composé de juifs, de musulmans et de chrétiens) espère toujours avec impatience recevoir les principales figures du sport argentin».
Israël, une équipe multiculturelle
« les joueurs » de l’équipe d’Argentine « ne souhaitaient pas jouer le match (…) Même le sélectionneur a demandé qu’il n’y ait pas d’autre rencontre et que la sélection se concentre sur le premier match en Russie, le 16 juin ».
Ils auraient pourtant rencontré une sélection israélienne composée de juifs et d’arabes israéliens, musulmans et chrétiens devant un public « pluriel ». L’Argentine a raté l’occasion d’envoyer un message de tolérance au monde. Et de développer l’intégration de l’alyah par le football en Israël.
Espérons quet que l’emballement de la machine de propagande anti israélienne ne compromette pas la tenue de l’Eurovision 2019 à Jérusalem.