Press ESC to close

A visiter cet été : l’étonnant musée Steinhardt d’Histoire naturelle de l’université de Tel-Aviv

Cet été encore, des millions de touristes déferleront sur Israël. Entre plage et pèlerinages traditionnels, ils prendront d’assaut tous les lieux touristiques classiques; ils se disputeront la moindre parcelle de sable fin pour y déposer leur serviette, le moindre interstice entre 2 pierres du Kotel pour y glisser leurs divines requêtes. Pendant ce temps là, des promeneurs avisés – ou les malins lecteurs d’Alyah.fr – iront se divertir, voire se cultiver dans des lieux aussi enrichissant que méconnus. Le musée Steinhardt d’Histoire naturelle de l’université de Tel-Aviv fait partie de ces merveilles qu’Israël ne demande qu’à nous offrir. Partons à sa découverte !

Admirer le campus de l’université de Tel-Aviv

Il s’agit d’un parc paysager magnifique qui, outre les diverses facultés, renferme un jardin botanique et plusieurs musées d’Israël – musée de la Diaspora, musée Eretz Israël, centre Itshak Rabin, musée du Palmah et le tout récent musée d’Histoire naturelle. Ce nouvel établissement présente une quantité impressionnante de spécimens qui racontent l’histoire de la biodiversité en Israël et au Moyen-Orient.

Découvrir l’environnement israélien

Les collections, hébergées dans une structure unique ressemblant à un coffre au trésor, comprennent les ressources naturelles nationales d’Israël, notamment plus de cinq millions et demi d’animaux et de plantes.

Entre autres, on peut voir des espèces éteintes telles que le dernier ours (1916), un guépard asiatique (1911), le dernier crocodile du Nahal Hataninim (rivière des crocodiles), des oiseaux de proie et des spécimens d’ornithologie exceptionnels, dont le seul albatros observé dans les cieux d’Israël.

Une visite ludique et instructive

Pour toute la famille (adultes et enfants), la visite est extrêmement vivante, instructive et distrayante grâce aux outils multimédias, aux écrans tactiles, aux animations interactives, aux maquettes que l’on est autorisé à toucher, et aux films sur la nature et l’environnement.

Dès l’entrée dans le musée, avec l’exposition « Voyage intercontinental », les visiteurs sont accueillis par des oiseaux qui survolent Israël au cours de leurs migrations entre l’Afrique, l’Asie et l’Europe.

La section consacrée aux insectes comprend également des spécimens vivants, offre un aperçu complet du riche monde des arthropodes, qui appartiennent au système le plus important en nombre et le plus diversifié dans la nature. Quant à la zone nommée « La vie dans l’obscurité », elle offre un aperçu des animaux qui vivent en l’absence lumière du jour.

Du Néguev au Hermon, adaptation aux conditions de vie

L’exposition « Terre, vie, végétation » passe en revue la diversité impressionnante d’habitats en Israël, du désert du Néguev au mont Hermon, et présente leurs animaux caractéristiques dans six scènes, composées de photographies de paysages typiques associées à des animaux empaillés. La vitrine « Nature urbaine » révèle aux visiteurs la vie sauvage insoupçonnée de la ville.

La salle consacrée aux notions de « Forme, structure et fonction » présente un large éventail d’animaux et montre comment leurs corps et leurs capacités sont adaptés à leur environnement et à leurs conditions de vie. Par exemple, les chauves-souris, les oiseaux et les papillons appartiennent à des groupes différents, mais tous ont développé des ailes pour surmonter la même difficulté : un décollage vers le ciel en opposition à la force de gravité.

Homme et écosystème

Une autre section s’intéresse à l’influence de l’homme sur l’environnement et aux nombreux changements survenus dans la nature au cours des dernières décennies, y compris les animaux disparus d’Israël.

Pour comprendre le fonctionnement d’un écosystème, l’exposition « Enchevêtrement de vies » esquisse à travers l’exemple de l’acacia, l’impressionnante diversité d’organismes vivants qui en dépendent. Les besoins fondamentaux tels que nourriture, reproduction, défense et propagation sont essentiels au maintien de la vie et sont rendus possibles par les diverses connexions entre créatures. Ces relations peuvent être de type prédateur-proie, un rapport d’exploitation ou de parasitisme, et parfois il s’agit de relations mutuelles, dont les deux parties bénéficient.
« Qu’est-ce qu’un homme ? » Cette section s’intéresse au développement de l’humanité sous ses aspects culturel et biologique.

Les animaux empaillés du père Schmitz

Le « Trésor des collections », situé au sein même du « coffre au trésor » architectural, invite à découvrir ce fonds constitué par le père Ernst Schmitz, un prêtre catholique qui a vécu en Eretz Israël au début du XXe siècle et documenté la faune locale de façon remarquable. Son approche est très différente de la façon dont on traite la science du vivant au XXIe siècle : il ne se privait pas de chasser des animaux en voie de disparition pour les empailler ! Après restauration, ces nombreux spécimens sont exposés au grand public, offrant un spectacle fascinant.

Selon le Pr Joseph Klafter, président de l’université de Tel-Aviv, le musée Steinhardt est « une exceptionnelle infrastructure de recherche nationale qui documente de manière unique la nature dans notre région et dans le monde… Il fournit au grand public les connaissances et recherches multidisciplinaires accumulées au fil des ans. »

Le musée Steinhardt en chiffres :
Surface du bâtiment : 9.620 mètres carrés
5,7 millions d’objets dans la collection du musée, dont 3 millions d’arthropodes, 50.000 mammifères empaillés et 60.000 bocaux renfermant des spécimens conservés en milieu liquide
12 laboratoires de recherche, 5 instituts de recherche appliquée
100 chercheurs, conservateurs et gestionnaires de collections
3.000 objets présentés
17 terrariums contenant des insectes vivants
60 films, 76 écrans, 22 projecteurs laser, 121 installations sonores

Le site du Musée Steinhardt de Tel Aviv : smnh.tau.ac.il

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

@Katen on Instagram
Ce message d’erreur n’est visible que pour les administrateurs de WordPress

Erreur : aucun flux avec l’ID 1 n’a été trouvé.

Veuillez aller sur la page de réglages d‘Instagram Feed pour connecter votre compte.