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Israël sur le point d’interdire l’importation de voitures à essence (et diesel) !

A partir de 2030, Israël n’autorisera plus l’importation de voitures fonctionnant à l’essence et au diesel. Une réforme ambitieuse qui suscite quelques interrogations chez les automobilistes et usagers des transports israéliens. Et chez les Olim qui comptaient importer leur Kangoo diesel. Quelles solutions sont envisagées pour accompagner cette nouvelle révolution israélienne dans le domaine des transports  ? Le tour des alternatives prévues par les start up israéliennes et les géants du secteur automobile.

1. Les véhicules au gaz naturel en Israël

Le ‘’gaz naturel véhicule’’ (GNV) permet de réduire de façon sensible la pollution de l’air des villes provoquée par l’utilisation des moteurs à essence :93% des particules fines, 52% des oxydes d’azote et 23% de gaz carbonique. Cette réduction aura une influence positive sur la santé.

En 2015, les Autorités d’ Israël ont signé un accord avec 3 constructeurs Fiat-Chrysler, Iveco (camions et autobus) et Magnetti Marelli (équipements de sécurité pour véhicules) ; cet ’accord prévoit une coopération élargie impliquant des entreprises israéliennes dans le domaine de la R&D.

IVECO vient de livrer son premier véhicule GNV au groupe israélien Fridenson qui exploite une flotte de quelques 140 camions.

Israël aide à l’investissement pour les stations de carburant GNV et subventionne le remplacement des bus diesel existants par des bus GNV.

2. Les véhicules éléctriques auto rechargeables

En parallèle Israël souhaite développer l’utilisation de véhicules électriques. La compagnie israélienne ElectReon a développé une technique permettant aux véhicules électriques de se recharger en roulant.

Un câble de cuivre posé dans l’asphalte et relié à un transformateur au bord de la chaussée permet le rechargement des véhicules en train de rouler via un dispositif sans fil. Les autobus, par exemple, seraient encore en mesure de rouler sur cinq kilomètres après avoir quitté la chaussée électrique. La nouvelle technique a été testée avec succès dans le nord de Tel-Aviv.

ElectReon achève actuellement la construction d’un nouveau tronçon d’essai au nord de Netanya. Dans les mois à venir l’entreprise prévoit des tests de sa technologie sur un véhicule électrique sans batterie et des essais de recharge d’un véhicule équipé d’une petite batterie.

L’objectif n’est en effet pas d’éliminer complètement la batterie des véhicules électriques, mais bien de réduire leur capacité et leur poids tout en augmentant l’autonomie des véhicules et d’éviter les arrêts pour recharge sur les longues distances.

Ainsi, il ne serait pas nécessaire d’équiper toutes les routes avec le système d’induction, mais seulement certains tronçons, sur lesquels les véhicules pourraient recharger leur batterie tout en roulant.

La technologie israélienne de charge par induction dynamique

L’alliance Renault–Nissan-Mitsubishi s’intéresse à la technologie de charge par induction dynamique. En 2017 elle avait déjà annoncé une expérimentation menée sur des Kangoo électriques en partenariat avec Qualcomm et Vedecom. Maintenant elle confirme cet intérêt par la signature d’un accord de collaboration avec ElectReon. L’alliance fournira un de ses véhicules dans lequel les Israéliens installeront leur technologie et qu’ils testeront sur la route « inductive ».

3. Les véhicules autonomes

Par ailleurs le constructeur automobile allemand Audi a fait équipe avec le fournisseur de plate-forme de simulation de véhicule autonome israélien Cognata Ltd pour accélérer le développement de véhicules autonomes

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