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Hagit Moshé, future “dame de fer” de Jérusalem ?

Dans le cadre de notre dossier sur les élections à la Mairie de Jérusalem, Sam Kadosh, numéro 3 de la liste HaBayit Hayéhoudi et dirigeant depuis 30 ans du Centre National des Étudiants Francophones (CNEF) nous présente aujourd’hui Hagit Moshé, la candidate qu’il a décidé de soutenir aux prochaines élections. Tête de liste du HaBayit Hayehudi pour le conseil municipal de Jérusalem, son programme pour la capitale d’Israël – et pour ses Olim – se veut à la fois ambitieux et réaliste. Rapide portrait de celle qu’on présente comme la dame de fer des finances hiérosolymitaines.

Pourquoi les Olim Hadachim de Jérusalem ont ils intérêt à voter pour Hagit Moshé ?

Pendant les 30 mois durant lesquels elle a tenu les finances de la ville, Hagit a montré que son engagement pour les Olim ne se comptait pas seulement en mots.

Pour elle, les olim sont un organe vital de Jérusalem, et c’est une femme d’action qui sait transformer ses promesses en projets.

Comment rendra-t-elle la capitale d’Israël également attractive pour de futurs olim?

En répondant à leurs besoins quotidiens, pas en fantasmant. Faire croire, comme le disait un candidat, qu’on va construire 150000 logements durant cette cadence à Jérusalem est une aberration.

Dire à des olim que l’éducation devient une des priorités de la ville ou qu’on va mettre l’accent sur les jeunes couples, c’est déjà nettement plus réaliste.

Quels sont les grands axes de son programme pour Jérusalem ?

Rappelons tout d’abord que Hagit ne postule pas au poste de maire, mais dirige la liste du Bayit Hayehudi pour le conseil municipal.

La différence est importante. Hagit a une orientation très marquée par le social. L’intégration des olim, l’éducation, le droit des femmes, sont des sujets phares pour elle.

Comment compte-elle booster l’emploi, le logement, la culture ?

En faisant bouger les lignes et en aidant le futur maire à trouver des sources de financement à la taille des enjeux. On peut tourner les choses comme on voudra, écrire de beaux programmes et regorger d’idées nouvelles, Jérusalem reste une ville certes magnifique, mais complexe qui demande que la société israélienne et le gouvernement la prennent au sérieux et la financent comme il se doit.

Il s’agit de notre capitale. Il n’est pas raisonnable de résoudre chaque question concernant Jérusalem en faisant un bras de fer avec le premier ministre ou le ministre des finances même si parfois il faut le faire aussi. Mais en encourageant les initiatives nouvelles comme le Hub de l’emploi de Qualita que Hagit a aidé, on fait aussi avancer les choses.

Quelles mesures compte-elle prendre pour les étudiants, sujet qui vous est cher ?

Leur donner des envies non seulement d’étudier ici mais de vivre dans la capitale d’Israël. Et pour cela de développer des perspectives. D’emploi. De logement. De centres culturels à la hauteur.

Quelle légitimité a cette candidate par rapport à des poids lourds de la politique israélienne, comme Zeev Elkin ?

Vous faites bien de ne nommer que lui, les autres se sont surtout illustrés sur le plan local.
Encore une fois, Hagit n’est pas la concurrente directe de Berkovitz, Léon ou Elkin puisqu’elle ne brigue pas la mairie.

Elle est même associée à Zeev Elkin en qui elle voit le prochain maire de Jérusalem, et lui la pressent pour être de nouveau la femme de fer des finances de la ville. Une belle paire de battants.

Quelles réalisations concrètes doit on à ses responsabilités passées au sein de la mairie de Jérusalem ?

La plus belle de ses réalisations a été de négocier avec le ministère des finances une très grosse rallonge de plusieurs centaines de millions de shekalim pour la ville. Cet argent a permis de mettre plus de moyens partout.

Hagit s’est surtout fait un nom dans les différents quartiers de Jérusalem en alignant ses actes sur ses mots. Une femme de parole et de terrain. Fiable. Crédible.

Quelles chances a la liste du Bait Hayehoudi de l’emporter ? D’influer sur le résultat final ?

Le Bayit yehudi sera membre de la prochaine coalition. Mais avec combien de sièges ? 3,4,5 ou plus ?

Cela dépend des électeurs, mais le public sioniste religieux est très nombreux ici, et nous avons bonne espoir de peser lourd dans les décisions concernant notre capitale ces 5 prochaines années.

En tant qu’Olé Hadach de France, dirigeant du CNEF, qu’est ce qui vous a donné envie de vous mobiliser pour Hagit Moché ?

J’ai connu Hagit il y a 25 ans, quand elle était encore madriha du mouvement de jeunesse Thora Betsion créé par le rabbin Paul Roitman. Elle connaît bien les Olim de France.

C’est une femme intelligente, motivée, religieuse et très respectueuse et en même temps une battante qui ne s’en laisse pas compter.  Je crois en elle, et dans le Bayit yehoudi.

Et plus généralement, de franchir le pas et de passer de l’action éducative, associative à la politique ?

Si nous ne pensons pas politique, nous sommes repartis sur des années de pleurnichages sur les français qui n’ont pas la reconnaissance et les budgets qu’ils mériteraient.

J’en ai assez de me plaindre, je vais jouer le jeu politique comme tous le monde ici, et ça va bien finir par passer. À la fin de processus, nous seront respectés.

Y a-t-il d’après vous, une place pour les Olim de France – notamment les étudiants – dans la politique israélienne ?

Les étudiants peuvent commencer à œuvrer dès la fac, sur des campus déjà très politisés. Mais le changement se fait d’abord dans la tête.

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