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12 règles de base à connaitre AVANT d’élire le maire de Jérusalem

Le Rav Aviner, autorité rabbinique reconnue en Israël – également issu de l’Alyah francophone -, énumère les 12 règles à prendre en compte pour élire le prochain maire de Jérusalem. A connaitre avant de participer à toute élection en Israël ! Au terme de sa démonstration, il indique le candidat le plus approprié selon lui entre Moshé Léon et Ofer Berkovitch pour diriger la capitale d’Israël. Néanmoins, il met en lumière le fait que, malgré l’importance que l’on doit accorder aux conseils des rabbins, chacun doit voter avant tout selon ses opinions personnelles.

Règle #1 : Le candidat est-il un « bon juif » ?

Les 2 candidats sont de « bons juifs ». Bien qu’ils ne correspondent pas à toutes les exigences de loi juive en matière de gouvernement, expliquées au chapitre 1 des lois sur les Rois de Maïmonide. Quoi qu’il en soit, du fait que seuls ces deux candidats se présentent à nous, il faut choisir quel est le meilleur dans sa globalité. Car comme le dit Maïmonide dans les Lois sur la Techouva, l’homme est jugé selon sa globalité.

Règle # 2 : La crainte et la sagesse, 2 qualités pour diriger

Pour remplir le rôle de dirigeant, Maïmonide dans les lois sur les Rois, fixe 2 conditions : la crainte et la sagesse. La crainte, c’est à dire craindre les « Cieux » (Le créateur), être religieux, respecter les mitsvot, étudier la Thora. La sagesse, c’est la capacité de gouverner.

Règle # 3 : La crainte de D.ieu prime sur la sagesse

En cas d’absence d’une de ces 2 qualités, par manque de choix, on peut élire un homme qui possède la crainte à défaut de sagesse. Car pour acquérir la sagesse, il sera toujours possible de lui trouver un guide qui lui transmettra ses connaissances jusqu’à ce qu’il les apprenne par lui même. Mais s’il n’a pas la crainte de D.ieu, il est impossible de nommer un guide qui lui enseigne.

Règle # 4 : Attention aux promesses de campagne

La capacité de gouverner ne se mesure pas à l’aune des promesses du candidat. Parfois, le candidat fait fleurir les promesses pour attendrir le coeur des électeurs. Et même s’il les profère de bonne foi, il n’y a aucune garantie qu’il parvienne à les tenir du fait de sa possible inaptitude. C’est la raison pour laquelle les aptitudes du candidat et ses promesses doivent s’évaluer uniquement en fonction du passé, du fait que chaque acte induise une présomption.

Conclusion partielle

Un candidat à la mairie de Jérusalem est religieux et l’autre non ; il est laïc, voire, au mieux, pluraliste. Le religieux n’a pas de grande expérience dans la gestion de grandes institutions publiques israéliennes; le second possède une maigre expérience. Ainsi, de ces 2 points de vue, je choisis le candidat religieux

Règle # 5 : Analyser les soutiens politiques

Le candidat religieux est soutenu par des hommes politiques israéliens et, de ce fait, il leur est redevable. Le candidat laïc n’a pas d’appartenance politique. Il n’a pas de politiciens qui le soutiennent et qui lui indiquent quoi faire. D’un autre coté, il est soutenu par des organismes qui affaiblissent la Thora et il leur est redevable .

Règle # 6 : Ignorer médisance et calomnie

Un déluge de calomnie s’abat sur les 2 candidats. Il est interdit d’en faire cas d’après les lois sur la médisance.

Règle # 7 : L’identité des membres de la future coalition municipale

Le candidat laïc a 7 personnes de son équipe au conseil municipal, ce qui lui garantit une position forte. Tandis que le candidat religieux n’en a aucun, ce qui affaiblit son statut. Les 2 candidats à la mairie de Jérusalem devront bâtir une coalition. Ce sera plus difficile pour le candidat religieux ainsi, il sera plus redevable aux membres de l’assemblée qui ont la crainte de D.ieu (19 sur 31)

Règle # 8 : Les actions précédentes des candidats

Le candidat laïc a fondé un mouvement social large et diversifié à Jérusalem. A l’inverse du candidat religieux.

Règle # 9 : La légitimité des candidats du 2e tour

Si le candidat religieux n’avait aucune capacité de gouverner Jérusalem en tant que maire, y compris à l’aide d’adjoints, il ne serait même pas considéré comme candidat crédible. Or ce n’est pas le cas.

Règle # 10  : Voter, une grande mitsva

C’est une grande Mitsva d’aller voter et de contribuer à amener le Bien et la bénédiction sur Jérusalem, sur un plan spirituel, social et économique .

Règle # 11 : Les élections ne sont jamais jouées d’avance

Les Harédim (Juifs orthodoxes) ont un poids énorme dans l’élection, fonction des consignes de vote de leurs rabbins qui dépendent des accords passés en leur faveur avec chacun des candidats. Raison pour laquelle certains prétendent qu’il ne sert à rien de se fatiguer à aller voter. La réalité des élections passées a démontrer que l’issue d’un vote n’est jamais certaine et que la voix de chaque électeur compte

Conclusion

Je conseille de voter pour le candidat religieux car il possède la crainte de D.ieu ainsi qu’une expérience concrète plus importante révélatrice de sa capacité à gouverner.

Règle # 12 : L’électeur juge en son âme et conscience

Le Hatam Sofer écrit que lors des élections, chaque électeur possède un statut de juge. Ainsi, il doit voter d’après ses convictions, d’après ce qu’il considère être le bien et non d’après l’avis d’autres personnes, y compris si elles sont plus grandes que lui. (Questions et réponses).

C’est pourquoi, chacun doit évidemment écouter ce que disent les rabbins, mais trancher en fonction de son humble avis.

Que Jérusalem soit bientôt reconstruite.

L’article original du Rav Aviner

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